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J’ai recherché longtemps “mon” Bouguen des années 59/62. Je me dis... je reviendrai pour mieux chercher... et pour trouver... en vain... j’ai retrouvé de la brume... je ne retrouvais rien.
Les baraques de Kergoat, du Bouguen Ouest ou Sud-Ouest, où sont elles parties ?
Le champ de tir " les ateliers " a disparu, le porche. Les baraques de l’Oncor la D4 la salle de projection, le dortoir, les salles de dessin, envolées les baraques D1 D2 D3.
Le terrain de foot du Sporting Club du Bouguen disparu aussi.
Comme les copains après un examen dans le cadre de l’éducation nationale, pour obtenir une place pour suivre des études techniques dans le sens du métier de nos vœux.
J’arrive à Brest en train en septembre 1959. Je quitte la gare de Brest (bâtiments luxueux pour l’époque) pour rejoindre le Bouguen avec mes valises bien lourdes.
Le long du chemin, la place de la Liberté avec des cailloux au sol, des baraques grises.
Je descends les quatre escaliers de pierre(s) au niveau de l’arsenal ; je longe le mur d’enceinte qui se trouve à ma gauche un mur sans fin, en montant la grande côte qui mène vers ma destination ou ma destinée.
Puis je découvre un monde différent. Des dizaines voir peut être des centaines de baraques Noires. C’est le Bouguen extraordinaire où je passerai trois années de ma vie. Puis le centre d’apprentissage tout en baraques aussi.
De ma vie au Bouguen je me souviens encore de l’odeur de cire et du bois des baraques , le sol des baraques devait être ciré sûrement toutes les semaines.
Je me souviens de nos sorties du Dimanche et du Jeudi, l’eau blanche, St Marc, des cinémas Sélect, le Surcouf, Le Paris, L’Ommia.
Je me souviens les matchs de football à Ménez Paul (L’A S B).
Je me souviens des cross animé par Monsieur Phelep et Le Gall.
Je me souviens d’Arsène qui eut un destin tragique (Champion de France de cross country).
Je me souviens du championnat du Finistère ou je finis cinquième.
Je me souviens des deux Robert, de François, Roger de notre groupe de Mosaïstes.
Le terrain fantôme de l’équipe du Bouguen lui aussi envolé.
Tout au long des mois passés au Bouguen, j’avais remarqué la gentillesse, la chaleur des habitants de cette cité où vivait un peuple chaleureux.
Puis un jour sans que l’on se rende compte, sans que l’on s’en aperçoive, on a démoli une baraque à la limite du terrain stabilisé du centre, ce n’était sans doute pas la première, mais c’était la première fois que je l’avais remarqué , le processus était peut être enclenché.
Mon Bouguen des années 1959 à 1962 a disparu, est - ce un rêve ?.
J’y suis revenu maintes fois avec espoir sans jamais le retrouver, j’ai pensé à ce petit peuple, a - t’il disparu lui aussi ?.
. Quelques photos Quand j’étais élève au C.A.T, du Bouguen.
Je suis Gérard Quiquerez, sur la 2ème rangée, le 2ème en partant de la gauche, le fils Julou est à ma gauche. je garde un excellent souvenir de cette période, et puis c’était les années 60, avec salut les copains, Age tendre, et tête de bois. je suis en Californie pour mon travail. J’attends de vos nouvelles par le Forum du Site.
Mon billet d’absence pour une sortie. A l’époque ça ne rigolait pas, et c’est bien.
Photo Famille Simon année 1957.
Voici quelques photos quand j’étais élève au C A B de Brest. Cliquer ici.